Quand on dit étiquette, on pense souvent à l’impression et à l’application. On pourrait penser que les plus gros défis sont d’imprimer de belles étiquettes, en couleur ou en noir et blanc, lisible et claire. Ou encore qu’il est complexe de les appliquer parfaitement sur les emballages. C’est vrai. Mais il y a une étape que l’on oublie souvent, et qui s’avère bien plus complexe et technique qu’elle ne le semble : la découpe.

Les fournisseurs d’étiquettes vierges fournissent souvent des rouleaux prédécoupés d’étiquettes. Dans ce cas, il suffit d’imprimer « dans les étiquettes » pour ensuite les coller. Mais, dans l’industrie de l’étiquetage, c’est l’inverse! Il faut d’abord imprimer les étiquettes sur les rouleaux, et ensuite découper la forme des étiquettes.

La découpe est en fait un procédé très compliqué, qui dépend de très nombreux facteurs.

Une étiquette se compose de trois couches : la couche de papier sur laquelle on imprime, une couche d’adhésif, et une couche de papier de support qui préserve l’adhésif. Les lames doivent donc couper de manière très précise les deux premières couches tout en préservant la troisième, et avec une pression suffisante pour assurer une coupe parfaite.

Bien sûr, ce sont des machines parfaitement réglées qui s’occupent de cette tâche complexe. Néanmoins, la difficulté est d’assurer un alignement parfait, et que la découpe soit exactement là où elle devrait être. Des petits mouvements du rouleau dans la machine peuvent arriver, et causer un décalage. Les machines ont maintenant une tolérance infime (jusqu’à moins d’1 mm!), qui rend ce possible décalage invisible dans la majorité des cas. Mais travailler avec une machine ne peut éliminer totalement ce risque.

Autrement dit, plus que l’impression et l’application, la découpe est une phase critique de la production d’étiquette. C’est une des étapes qui doit être réalisée parfaitement pour obtenir le meilleur rendu possible, et ainsi avoir un impact sur les tablettes.

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