Le 26 juin 1974, un supermarché à Troy, dans l’Ontario vend le premier produit avec un code-barres dessus et, pour la petite histoire, c’était un paquet de gommes.

Bien avant cette journée de 1974, il existait un besoin des épiciers de pouvoir tracer et suivre leur marchandise. À la fin des années 40, deux étudiants, Bernard Silver et Norman Woodland entendent une discussion où l’on mentionne une caisse d’épicerie automatique. Fascinés, ils se mettent à chercher des solutions. Grâce à des éléments de morse et de bande originale de films, ils développent un code-barres linéaire.

Le problème, c’est qu’il fallait un outil pour lire ce code… Le code-barres seul est en effet un peu limité. Ils vendent leur invention à Philco en 1962, qui la revend à RCA en 1971. Près de 23 ans après l’invention, toujours aucune trace de barre-codes. David Collins, à la tête de l’entreprise Computer Identics, commence à utiliser la technologie laser. L’idée est simple : le rayon laser est absorbé par la bande noire et réfléchi par la bande blanche. Computer Identics implémente ce système chez General Motors notamment, mais chaque code-barres ne contenait que deux chiffres, vu que les besoins d’inventaires étaient limités.

La révolution vient de l’application aux épiceries et supermarchés. RCA fait des essais, mais c’est au final IBM (Norman Woodland travaille chez eux) qui développe l’UPC (Universal Product Code), qui est le code-barres que l’on utilise encore aujourd’hui… et partout.

Joyeuse fête au code-barres donc, une idée simple qui a révolutionné de nombreuses industries et répond toujours à de nombreux besoins d’identification de produits.

À LIRE
ÉGALEMENT

À LIRE
ÉGALEMENT