En avril dernier, SustPack 2016, une foire commerciale de deux jours et demi ayant l ‘objectif d’amener les entreprises vers des pratiques plus durables, a abordé les principaux problèmes de l’emballage et de son impact environnemental.

Cette deuxième mouture de l’évènement, est une collaboration entre l’organisation américaine sans but lucratif appelée la Sustainable Packaging Coalition (Coalition pour l’emballage durable) et de Smithers Pira, un cabinet se spécialisant dans les tests, le conseil et les rapports pour les industries de l’emballage et du papier.

Parmi les principaux problèmes identifiés était bien sûr, la durabilité. Dans ce domaine, Dell a une initiative très intéressante appelée recyclage en boucle fermée.

L’idée est d’intégrer de plus en plus de matières plastiques recyclées dans la conception des produits, en utilisant une approche nouvelle : Dell obtient ces matières plastiques recyclées à partir de leur programme mondial de reprise d’ordinateurs. Dans le cadre de ce programme, les consommateurs retournent leurs vieux ordinateurs à Dell au lieu de les jeter. Bien que Dell ne le dit pas, un tel programme est viable en partie parce qu’il est en mesure de compenser une partie de son coût. La valeur de certaines des composantes d’ordinateur qui sont retournées, tels que les disques durs, les métaux précieux et des puces informatiques rendent le programme plus intéressant pour Dell et ses collaborateurs de la chaîne d’approvisionnement.

L’idée m’a frappé parce que cette société applique avec succès le concept d ‘ «économie circulaire» d’une façon très étroite. Tandis que les consommateurs, les gouvernements et les entreprises de produits de consommation ont du mal à coordonner leurs actions pour réduire les déchets, Dell a mis en place ce programme relativement rapidement et obtenu des résultats impressionnants: Ils estiment le coût environnemental évité à la société de ce programme à 1 million de dollars par an. On parle ici d’un seul de leurs modèles d’ordinateurs. À l’échelle de tous leurs produits, le cout évité pourrait s’élever à 50 millions.

On pourrait faire valoir que ce type de recyclage est le plus rapproché de l’idéal de la durabilité. Il réduit la quantité totale de matière et de l’énergie utilisée pour créer des emballages et il évite un fardeau supplémentaire sur l’environnement. Il réduit la quantité de déchets qui finissent à la décharge, ou dans l’océan.

A bien y penser, les embouteilleurs de bière le font depuis des décennies. En moyenne, les bouteilles de bière se font remplir et revendues 15 fois. Cependant, l’industrie de la bière se retire graduellement de cette pratique. Ces entreprises adoptent de plus en plus les canettes d’aluminium parce que les bouteilles sont plus lourdes et plus couteuses à expédier. De plus, les détaillants veulent se défaire de cette pratique qui leur coutent temps et argent.

Certes, les défenseurs des consommateurs et les gouvernements pressent de plus en plus les entreprises à rendre leur emballages moins dommageables pour l’environnement. En ce qui concerne la création d’une économie circulaire, pour l’instant au moins, il semble que certaines entreprises et non les gouvernements ouvrent la voie.

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