Depuis maintenant un peu plus de 10 ans, les emballages flexibles composés de films en résines biodégradables ne cessent de gagner en popularité. L’explication est simple : ces polymères sont biodégradables et donc plus « verts » que les alternatives plastiques, qui sont faites exclusivement de pétrole.

Le plus souvent, ces « plastiques biodégradables » sont quand même issus de matières à base pétrole. Ces films sont conçus avec un certain type de polyester et sont donc compostables. Une fois jetés, ils se décomposeront sans laisser de traces. C’est là la grande différence avec les plastiques habituels.

Il est aussi possible de créer des assemblages avec des matières renouvelables (souvent à base d’amidon ou d’acide lactique). Ces ressources renouvelables en font des solutions plus durables autant en amont et en aval dans le cycle de vie du produit.

Ces résines biodégradables sont donc une réelle alternative aux polyéthylènes et polystyrènes utilisés habituellement.

Du point de vue de la marque, c’est toujours intéressant de mettre en avant un produit en accord avec les principes de développement durable, d’autant plus que c’est un facteur de décision de plus en plus important chez les consommateurs.

Du point de vue des manufacturiers, le choix s’avère plus complexe. Des défis persistent et les capacités et performances de ces films ne sont malheureusement pas aussi bonnes que celles des films dérivés de pétrole. Les problèmes viennent principalement des propriétés physiques de ces films. Les propriétés en question sont l’aptitude à l’étirage à l’état fondu et surtout les qualités de barrières du film, notamment face à l’humidité.

Les films biodégradables ont donc encore des progrès à faire, et notamment au niveau de leur coût, mais les innovations sont nombreuses et la demande de plus en plus importante pour des emballages plus « verts » devrait agir comme une motivation de plus en plus importante pour les entreprises.