Le recyclage (ou la réutilisation) des étiquettes est presque intégral. On recycle le papier, et on peut facilement retirer l’encre. Les colles et adhésifs peuvent maintenant être sans solvant et recyclables.

 

Mais il y a une partie que l’on oublie ici. Dans le cas des étiquettes « pressure sensitive » ou autocollantes, il y a un revêtement que l’on appelle le liner, sur lequel l’étiquette est placée avant d’être collée de manière définitive sur un produit ou une surface. La seule et unique mission de ce liner est de porter l’étiquette jusqu’à ce qu’elle soit utilisée.

Une fois collée, le liner devient inutile et finit souvent incinéré ou enterré avec les déchets ordinaires. C’est donc une très grande quantité de ce papier qui est gâché. Si l’on ne recycle pas ce papier, c’est parce qu’il a une couche de silicone pour faciliter la pose de l’étiquette.

Reculiner, une entreprise belge, a eu l’idée de s’attaquer à ce problème. Que font-ils avec ces tonnes de papier liner qu’ils récupèrent? Ils fabriquent une matière isolante à base de cellulose. En effet, le papier liner est une matière première parfaitement adaptée à la fabrication de cet isolant « vert », habituellement fait de papier journal.

Autrement dit, vos supports d’étiquettes deviendront des parties de murs et de toits pour économiser de l’énergie. Le procédé complet est donc en accord avec les principes du développement durable, et l’on ne peut que saluer la volonté de nombreuses entreprises de réutiliser ou recycler tous les éléments qui gravitent autour de leurs produits.

Reste à voir si cette initiative donnera des idées de notre côté de l’Atlantique et si le procédé sera fiable et viable pour les entreprises.

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