Connaissez-vous l’inventeur de l’imprimerie? Gutenberg? Oui, mais… non. Pas exactement. Gutenberg a mis au point des outils d’impression, certes, mais c’est plutôt l’invention de la typographie qu’il faut lui attribuer, soit l’imprimerie dite « moderne » caractérisée par l’utilisation de caractères mobiles pouvant servir à plus d’un ouvrage. Des recherches ont permis de prouver l’existence du procédé d’impression plusieurs siècles avant Gutenberg, du côté de la Chine.

Selon la loi, une invention appartient à la première personne ayant déposé un brevet. Ainsi, dans l’histoire de l’humanité, il est souvent arrivé qu’une invention soit attribuée à une personne qui n’a fait que perfectionner l’invention d’un malheureux pour en revendiquer la paternité. Thomas Edison était un as dans ce domaine. Je vous laisse faire vos recherches…

Ce qui m’intéresse particulièrement dans l’histoire de l’imprimerie, ce n’est pas tant les inventeurs (ou « perfectionneurs ») que les presses elles-mêmes. J’ai donc décidé de vous présenter cinq étapes marquantes de l’imprimerie à travers l’image des presses qui les ont marquées.

1. Le xylographe (Ie siècle après J.-C.)

Pour imprimer selon la méthode de la xylographie, il fallait graver le texte (à l’envers!) sur une tablette de bois et l’enduire d’encre afin de pouvoir « imprimer » le tout sur une feuille de papier.

2. La presse de Gutenberg (XVe siècle)

Plutôt que de graver une page entière sur une planche comme le faisait les Chinois, Gutenberg a trouvé un moyen de fabriquer des caractères individuels dans un matériau plus solide, permettant leur réutilisation. Il n’y avait plus qu’à former des phrases avec les lettres, les chiffres et les signes de ponctuation selon la bonne vieille méthode du casse-tête. La patience était de mise!

3. La presse lithographique à bras (fin XVIIIe-début XIXe siècle)

Fonctionnant sous le principe d’estampillage, comme pour la xylographie, la presse lithographique permettait de reproduire des textes ou des images ayant été écrits ou tracés sur une matrice de pierre calcaire.

4. La presse rotative à journaux (fin XIXe siècle)

Il existe plusieurs modèles de presses rotatives fonctionnant toutes sous le même principe. Plutôt que d’imprimer une page à la fois, ce type de presse permet d’imprimer en continue, sur rouleaux de papier. Le procédé, encore utilisé de nos jours mais de façon de plus en plus évoluée, sert notamment à l’impression offset, à la flexographie et à l’héliogravure.

5. La presse flexographique de la série Performance P7 (XXe siècle)

Signée Mark Andy, cette presse 9 couleurs a été acquise par IMS il y a quelques mois. Récipiendaire de nombreux prix dans l’industrie, la P7 a été la première à recevoir la certification HD Flexo en raison de son excellente qualité d’impression frôlant celle de l’impression numérique. IMS a été la première au Canada à en faire l’acquisition et à la mettre au service de ses clients.

 

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